L’annonce par Emmanuel Macron d’un durcissement à l’égard de l’Algérie a provoqué une onde de choc dans les médias algériens. Certains le traitent de “tête à claque” et l’accusent de suivisme de la ligne dure de Retailleau. L’objectif du président français pourrait être de séduire l’électorat de droite.
Les mots sont durs, voire définitifs. Après l’annonce par Emmanuel Macron, ce mercredi, d’un tour de vis contre Alger – restriction des visas diplomatiques, critiques implicites sur le manque de coopération migratoire – la presse et les réseaux algériens hurlent à la trahison. « Il s’est rangé derrière les outrances de son ministre de l’Intérieur », accuse le journaliste Khaled Drareni sur X, en dénonçant le « piétinement des espoirs d’apaisement ». Le président français, qui avait pourtant tenté de retisser des liens avec Alger ces dernières années, est désormais perçu comme épousant les positions du président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, souvent jugé hostile à l’Algérie.
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